Nehile

prénom : Nehile
royaume voulu : Diamant
petite histoire :

J'ai froid...
Timidement, j'ouvre les yeux. Un blanc aveuglant m'éblouit. Pourquoi est ce que je suis dehors, dans la neige, avec une simple tunique rapiécé pour me protéger de l'air gelé? Pourquoi suis-je roulée en boule dans un fossé, le corps couvert de blessures? Je tente de me relever, mais rouvre involontairement une longue entaille qui serpente dans mon dos. Mon corps gelé sans nettement le liquide chaud qui s'en échappe. Des larmes se mettent à couler sur mes joues, je ne sais pas ce que je fais ici. Je ne sais pas d'ou je viens.
Les ténèbres me rappellent à eux et je me recroqueville sous la neige. J'abandonne.

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-Nehile! Nehile ouvre les yeux!

J'eu un grognement agacé. J'avais mal. Et rien que pour cela, je voulait retourner dans cette obscurité si attirante dans laquelle plus rien n’existait. Le froid? La faim? Le mal? Que de sensation inconnue dans ce monde de nuit. Je décidait d'ignorer cette voix que je trouvait un brin hystérique. Et de nouveau, m'abandonnai.

-Nehile! Je sais que tu m'entend! Ouvre les yeux!

S'il n'y avait que ça pour que la voix me laisse tranquille... Mobilisant toute ma volonté, je soulevais légèrement les paupières. Cet effort me priva des dernières force qui me restaient et je refermait les yeux. La voix s'était tue. Tant mieux.

-Ne te rendors pas ou tu ne te réveillera pas!

En pensée, j'eu un rire sarcastique. Ne pas ce réveiller? Laisser là ce corps détruit? Voilà une idée qui ne me déplaisait pas. Je ne savais pas qui j'étais ni à qui appartenait cette voix, mais cela n'avait pas d'importance. Une cuisante douleur à la joue me fit vite changer d'avis. Toute fatigue oublié, j'ouvris les yeux dans l'intention de faire regretter à cette personne de me traiter ainsi. Mais mon regard se figea dans les yeux gris acier de celle qui m'observait avec inquiétude. Je la connaissais... Mais impossible de me rappeler d'ou...

-Ne me refait jamais ça! Cria la jeune fille qui semblait vraiment bouleversée.

Refaire quoi? De quoi m'accusait-on? Elle s'éloigna en soupirant et je pu observer ou je me trouvait. J'étais allongée à même le sol sur un matelas de paille recouvert d'une simple couverture. Trop fatiguée pour bouger la tête, je regardait le plafond en bois sombre. Dehors, j'entendais souffler le vent dans les branches nues des arbres. Je sentit soudain une odeur agréablement sucrée et l'on me mit un bol sous le nez.

-Bois ça.

Encore cette fille? Comme je n'arrivait pas à bouger sans qu'une affreuse grimace ne torde mes trait, elle m'aida à boire le breuvage. Presque aussitôt, je me sentis mieux. Mais je ne savais toujours pas pourquoi j'étais ici, ni qui était ma sauveuse.

-Excusez moi, mais... Qui êtes vous.

Je vis la jeune fille sursauter comme si je l'avais piqué. Un air de total incompréhension se peignit sur son visage.

-C'est quoi cette blague... Tu ne... tu ne reconnais pas ta soeur?

Ma soeur? J'eu beau me creuser la tête, impossible de me rappeler de son visage. Je ne savais même pas que j'avais une soeur. Et en y pensant bien... Je ne savais pas non plus qui étaient mes parents.

-Je... je suis désolé, je ne me rappelle pas...

Ces mots semblèrent la mettre dans une rage folle et je crains un instant qu'elle m'étrangle. Au lieu de cela, elle se mit à insulter un nombre impressionnant de personne dont les noms ne me disaient absolument rien, mais qui devaient être responsable de mon état. Au bout d'un moment, ma soeur se calma et me dit de dormir. "Elle avait à faire"
Bien que mon esprit bouillonnait de questions, je jugeait plus sage de lui obéir, surtout que mon corps n'était pas en état de supporter un déplacement. Je fermai les yeux.

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Ce fut des voix qui me réveillèrent.

-Quoi? C'est elle? Mais que lui est-il arrivé?
-Je vous l'ai déjà dit, nos parent ont peur de ses pouvoirs et la battent, pensant ainsi éradiquer ce qu'ils appellent "sorcellerie".
-Mais ils doivent pourtant savoir que c'est grâce à nous qu'ils sont encore protéger.
-Pour être honnête, mes parents ne vous aiment pas...
-De toute façon, nous ne pouvons pas laisser cette enfant comme cela, mais vous êtes bien sure que cela ne vous posera pas de problèmes?
-C'est pour elle, pas pour moi. Et elle ne leur manquera pas. Ils sont convaincu de l'avoir tué hier soir.
-Très bien. Mais il faut d'abord qu'elle passe le teste pour juger ses pouvoirs.

Il y eut un moment de silence. Je ne comprenait rien à ce qu'il se passait.

-Si elle échoue, gardez la à Emeraude, et faites en une servante s'il vous plait. Elle ne peut pas revenir ici.
-J'en parlerais au roi.
-Je vous remercie du fond du coeur.

Les pas s'approchaient de moi, mais je feignait toujours de dormir.

-Quel age a-t-elle?
-Six ans.

On me toucha l'épaule.

-Nehile?

J'ouvris les yeux, croisant le regard froid de ma soeur, dans lequel je crus y distinguer des larmes. Elle me tendit un morceau de tissus noir dans lequel était enveloppé un objet.

-Ne l'ouvre pas maintenant s'il te plait. Attend d'être à Emeraude.
-A Emeraude? Mais... Pourquoi?
-Je t'expliquerais. Viens, nous devons partir.

C'était un homme vêtu d'une cuirasse verte qui avait parlé. Son regard dégageait une tel force que je n'eu pas d'autre choix que de lui obéir. Me lever m'arracha une plainte sourde, mais je tentais de me montrer brave. Le soldat hocha la tête et croisa les poignets. Un tourbillon de lumière se forma dans la pauvre cabane et il me prit la main pour m’entraîner à l'intérieur. Avant que le portail ne se referme, je me retournai. Et cette fois, je suis sur d'avoir vu des larmes couler sur les joues de ma soeur.

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L'homme m’emmena dans une chambre simplement meublé d'une lit et d'une commode.

-Attend moi là, je reviendrais te chercher.

J'acquiesçais en silence. Je ne savais pas ce qu'il se passait. Le soldat sortit de la chambre un miroir me renvoya l'image de la porte qui se fermait. et je m'assis sur le lit. Puis je me rappelait que je tenais toujours le bout de tissus que ma soeur m'avait donné. Je dépliais l’étoffe et un pendentif tomba dans ma main. Le monde sembla basculer... Et je tombai à plat ventre dans l'herbe.
Incrédule, je me relevai vivement. Vivement et sans ressentir aucune douleur. De plus en plus intrigué, je m'inspectais sous toutes les couture avant d'admettre quelque chose d'improbable. Toutes mes blessure avait disparues. Et je n'était plus dans la chambre, mais dans un vaste champ parsemé de petites fleurs jaunes. De plus en plus intriguée, je passai le pendentif autour de mon cou et entrepris d'explorer cet endroit. Mais à ce moment, j'entendis quelqu'un arriver furtivement derrière moi. Grace à un réflexe que j'ignorais posséder, je parvint à éviter la lourde branche qui m'aurait assommé. Instinctivement, je me retournai et, d'un simple regard, le morceau de bois pris feu. Celui qui le tenait poussa un cri aigu et ce n'est qu'à ce moment là que je le dévisageai. Que je la dévisageai. Un mot me vint immédiatement à l'esprit en voyant ces cheveux brun attaché en une natte stricte, ce visage pâle et creusé, ces petits yeux noirs enfoncés dans leurs orbites. Un simple mot. Maman.

-Sale petit monstre! Regarde ce que tu as fait!

Elle me montra ses paumes brûlées et une boule se forma dans ma gorge. C'était moi qui avait déclenché ce feu... Je tombai violemment à terre, percuter de plain fouet par quelqu'un de pourtant léger. Je tentai de me débattre, mais j'étais tenu d'une poigne de fer. Pris conscience d'un autre détail troublant: les cheveux qui me tombaient devant les yeux étaient beaucoup plus court que d'habitude... Ce n'était toute fois pas le moment de penser à ma coiffure.

-Punie la comme il se doit, Shilaï.

Shilaï... Ma soeur! Je tournai la tête et croisai son regard froid, dépourvu de sentiments. Une peur affreuse me tordit le ventre lorsque je la vis sortir un long couteau. Je voulu de nouveau me dégager, mais c'était impossible. La lame parfaitement affûtée trancha sans peine la peau de mon bras. Mais contrairement à ce que je m'attendais, je n'eu pas mal. La blessure n'était que superficielle bien qu'elle saignait abondement. Ma soeur aborda une expression horrifiée et ma mère fronça les sourcils.

-Tu te ramollie ma petite. Il faut qu'elle est mal pour chasser le démon qui la possède.

Elle arracha le couteau des main de sa fille, et, sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit, me planta la lame dans le bras. Un hurlement franchit mes lèvres. La douleur était atroce. Shilaï fit alors quelque chose de très étrange. Elle me lâcha, et arracha le pendentif de mon cou. Je tombai en arrière.
Heureusement, le matelas amortit ma chute. Les yeux brouillés de larmes, je respirais difficilement et fini par m’asseoir sur le lit. Je vit que le pendentif était tombé sur le sol de pierre. Que c'était-il passé? Avec crainte, je palpai mon bras blessé. Mais ne découvrit aucune plaie. Je sautai sur mes pieds et ce mouvement brusque me tira une grimace. Les blessures de la veille étaient encore douloureuse. Je m'approchai en clopinant du miroir et m'observai attentivement. Mes cheveux blond avaient retrouvé leurs taille habituelle, à savoir très long dans mon dos et coupés plus court devant mon visage, bien qu'ils masquent mes yeux aussi gris que ceux de ma soeur. Je remarquai un hématome sur ma pommette droite ainsi qu'une multitude d'autre blessures.
Sans rien comprendre je retournai sur le lit, laissant le médaillon par terre. J'étais partagé quand à cet objet. D'un côté il provenait de la seule personne qui m'ai aimé et aidé. mais de l'autre, je savais que je revivrais cette scène si je le touchais. Aussi, je l'enroulait dans le tissus et le mis dans ma poche. Je trouverais plus tard une autre idée. Ce que je venais de vivre m'avais rendu la mémoire. Je maîtrisais le feu. Et mes parent croyait à cause de ce pouvoir que je ne contrôlait pas vraiment que j'étais possédée par un démon... Ils me battaient pour faire sortir ce monstre, mais, devant cet échec, ils avaient voulu me tuer. Shilaï, ma soeur, était la seule qui essayait au mieux de m'aider. Les blessures qu'elle m'infligeait n'étaient que superficielle mais très convaincantes, et elle ne manquait jamais de me donner à manger ou de me soigner.
Je me mis à pleurer. Peut être étais-je vraiment un monstre? Épuisé par tant d'émotions, je m'endormis sans m'en rendre compte.

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Les jours années se passèrent dans une sorte de brouillard. Je passait avec succès les épreuves de magie et intégrait la classe des élèves d'Emeraude. Puis je devint écuyer. Lors d'un voyage au royaume de Diamant, j'appris la mort de ma soeur. Un désespoir profond m'envahit. Je ne l'avais jamais revue depuis que j'avais été emmenée à Emeraude.
J'ai maintenant 16 ans et sert toujours le continent d'Enkidiev. Mais plus que de repousser les hommes insecte, je veux limiter le malheur partout ou je passe. Car je sais ce que c'est que de tout perdre, d'être abandonné...

arme d'origine : Un katana
pouvoir de demarage : Maitrise du feu et vision du passé.

Un chevalier voudrait bien s'occuper de moi?

bienvenue ici nehile. je voit que tu as une bonne maitrise du rp ^^ je voudrais bien que tu ajoutes toi même ton armes et tes pouvoirs dans ta fiche hevalresque. pour ce qui est qu'un chevalier s'occupe de toi , poste dans demande dans avis aux peuples, mais sa risque d'être dur car nous ne sommes pas beaucoup , et moi je nai pas beaucoup de temps -_- .

Merci

Si ça pose problème, je peux dire que je suis déjà chevalier.

non ca pose pas de problème je peut essayer, mais je garantit rien ^^

D'accord